Carnet de route

Randonnée à Saint-Ursanne du 19 novembre

Le 19/11/2023 par JEANNIN Marie-Pascale

Dimanche 19 novembre, 8 heures. 11 Cafistes belfortains de tous âges se retrouvent à la gare de Delle. Le train CFF est déjà là et n'attend que nous.

Départ à 8h21, comme prévu. On passe la frontière sans problème et les 35 mn de trajet jusqu'à Glovelier permettent d'échafauder différents plans B en fonction de la météo.

A 9 heures, nous sommes prêts à partir, direction Saint-Ursanne. Le temps est gris et humide, mais d'après Philippe il pourrait pleuvoir « pour de vrai ». Après avoir traversé le village de Glovelier encore endormi, nous remontons la combe du Bé. 

Initialement, nous avions imaginé un itinéraire « cool » par le clos du Doubs et un autre un peu plus sportif et panoramique par les crêtes. L’horizon étant bouché, on ne fait qu'un seul groupe. Direction le Doubs. On se dirige presque plein sud, mais pas de soleil pour autant et la rando se transforme en sortie mycologique. Loïc ne mourra pas de faim ce soir ! Arrivés dans la vallée, on ne peut que constater que le Doubs a bien grossi. La petite pluie fine ne nous quitte toujours pas. Mais comme le Jura est un vrai gruyère, on trouve un petit abri sous roche pour le pique-nique.

En début d'après-midi, changement de météo. Ce n'est pas encore le grand soleil, mais il ne pleut plus et on se sent gonflés à bloc pour la fin de la rando. Après avoir traversé le Doubs sur un pont couvert, nous abordons la partie « culturelle » de la journée avec la visite de la cité de Saint-Ursanne : le pont de pierre avec la statue de St Jean Népomucène, les portes médiévales, la collégiale et son cloitre.

Le temps de trouver un bistrot ouvert pour prendre une bière ou un vin chaud, et c'est l'heure de rejoindre la gare, car le train de 16h07 ne nous attendra pas.

Bilan de la journée : 20 km et 700m D+, c'est bon pour notre santé (surtout pour les seniors). Un petit peu moins de carbone émis et beaucoup de bons souvenirs dans nos têtes ; et nous rentrons tous contents d'avoir constaté que, sans aller bien loin, il est encore possible de découvrir de belles choses.