Carnet de route

La Normandie à la montagne : rencontre CAF Belfort / CAF Evreux
Le 11/02/2012 par Berranger Marion
Les premières rencontres herbe à vache (Evreux) et herbe vallonnée (Belfort) se sont tenues les 11 et 12 février ) Belfort city. Deux émissaires de chaque côté, à l’ouest Anaïs et Nico, à l’est Clément et Marion, pour inaugurer ce premier échange. Alors quand deux émissaires du CAF d’Evreux décident de traverser la France non pour leur aventure (presque) annuelle dans les Alpes, mais pour s’arrêter dans les montagnes vosgiennes, il s’agit de trouver des sommets à la hauteur de la route parcourue… autant dire que ce n’est pas gagné !
Dimanche 9h00, départ bien trop tôt selon certains, direction le Grand Ballon : objectif ski de rando avec montée à l’est, descente au nord et vice versa !
A la Glashutte notre point de départ, neige et soleil sont au rendez-vous, la journée est bien partie. Nous montons par les pentes douces du Grand Ballon jusqu’aux pistes où nos normands découvrent l’existence de stations de skis de descente en territoire vosgien. Le sommet est en vue et le soleil nous accompagne tout le long de ce long chemin en montée progressive.
100 m avant le sommet, les températures déjà basses chutent d’un coup : Anaïs et moi perdons l’usage de nos mains. Et c’est le déchainement des éléments : le vent a décidé de jouer avec nous comme des fétus de paille. Clément tente une ascension de profil pour limiter la portée au vent de son surf, Nico galant dans l’âme monte en gardant son œil arrière vigilant pour guetter l’ascension de la gente féminine et nous, nous luttons pour rester debout sur nos skis devenus d’un coup bien légers… Une tentative d’ascension par vent de face se soldera par un arrêt pur et simple…
Enfin le sommet et la statue salvatrice d’un soldat sans tête pour nous offrir refuge ! La tentative d’envol de Clément se solde par un échec : il n’a pas pris option aile dans son coupe vent. D’ici, la face nord nous paraît bien moins intéressante et la neige croisée en montant bien appétissante. D’un commun accord, nous abandonnons le sommet avec joie et redescendons la poudreuse et les pentes douces de l’aller : que du bonheur, surtout que le vent est resté accroché en haut…
Le dénivelé promis n’est pas au rendez-vous mais les conditions météo ont été dignes de la haute montagne : nos Normands sont comblés !!
Journée achevée bien plus tôt que prévue, mais nous ne sommes pas à bout de ressources : une ferme auberge est en vue ! Et oui il faut bien découvrir les spécialités gastronomiques locales.
C’est là que s’élabore le programme de nos prochaines rencontres: Calvados, camembert et grimpe pour découvrir les magnifiques points de vue des falaises de la Seine (ou dans un autre sens…)