Carnet de route

Montée au CHLI SPANNORT

Le 25/02/2023 par MAHUT Jean-Bernard

A l'origine nous devions passer le week-end en ski de randonnée, mais les conditions d'enneigement et météo n'étant pas favorables, nous avons décidé de changer de lieu et ne partir que sur une seule journée.

Oui, côté impact carbone, on peut mieux faire, mais nous avons fait notre maximum puisque nous avons utilisé le minibus. ☺

Une fois le jour levé, derrière nos fenêtres du minibus, au chaud, nous ne pouvions qu'apercevoir les montagnes dépourvues de neige, mais un CAFISTE ne s'avoue jamais vaincu.????

Nous sommes montés jusqu'à ce que la route soit barrée (1650m), mais là encore, peu ou pas de neige, mais nous avons quand même la banane. Il ne pleut pas.

Il a fallu marcher skis sur l'épaule afin de toucher la neige mouillée avec nos peaux de phoque.

Résultat: sabots de neige collés sous nos skis, impossible de glisser correctement et surpoids à la montée.

La pugnacité à fini par payer. Le ciel bleu est apparu et à partir de 2000m, nous avons trouvé de la bonne neige, même quelque peu profonde ce qui a rendu la trace ardue, mais dans nos esprit nous avions la même pensée : tout ce champ de poudreuse rien que pour nous ????

Mais bon, nous avions encore 1000m de D+ à se farcir.

On a vite fait (à cause du vent glacial) cassé la croûte debout sur nos skis, puis terminé de grimper sur le glacier du ROSSFIRN.

C'est toujours un immense bonheur de voir une immensité de neige vierge de toute trace sauf la nôtre à la monté et que nous allons pouvoir signer de nos skis avides d'écriture???? 

La descente fut à la hauteur de nos espérances. Quelques gamelles dans le coton qui ont blanchi quelques uns d'entre nous, enfin tout ça jusqu'à retrouver l'altitude 2000, là où la neige devenait difficile et donc dangereuse.

Pierre, notre cher toubib en a fait les frais. Après avoir chuté lourdement sur la cuisse droite sur un rocher, il s'est vaillamment relevé et a continué la descente en serrant les dents.

On peut vous dire qu'il est costaud, car vu l'entaille qu'il avait dans la cuisse, des âmes sensibles seraient tombées dans les pommes rien qu'en la voyant.

Arrivés au minibus, nous sommes repartis illico presto, sans faire la pause binouz traditionnelle, afin que cette plaie soit suturée le plus vite possible.

Voici quelques clichés de cette néanmoins belle sortie.

JiBé